mercredi 16 avril 2014

Il était une fois une fille qui n'avait pas mis son blog à jour depuis presque un mois

Oui, oui, I know! C'est juste que, je t'explique, d'abord j'étais en vacances dans le nord, à Manchester et ses environs:

oh le beau temps
Ensuite j'étais en vacances en France pour l'anniversaire des 90 ans de mon grand-père:
avec plein de grenouilles
Ensuite c'était le Cambridge Literary Festival, où j'ai rencontré plein de petits zenfants et leurs parents:

moi en train de torturer publiquement des petits lecteurs

z'ai fait un bô dessin
Oui paske les amis, c'était notamment pour célébrer la sortie de mon tout joli Scam on the Cam, le dernier tome des aventures de Sesame Seade!

juste trop magnifique, #quedubonheur
Donc voilà pourquoi mon blog angliche a reçu un peu plus d'attention récemment. Cependant, j'ai trouvé cinq secondes pour écrire un billet de blog en cette triste et joyeuse semaine. Joyeuse, parce qu'il y a du soleil en Anglicheland! Triste, parce que c'est la semaine de l'anniversaire de la mort de ces deux-là:

une petite pensée en forme de guili-guili au chignon










Où en étions-nous? Ah oui. Donc comme je disais, il y a quelques petites nouvelles par-ci par-là. Des nouvelles chroniques pour Comme des images, dont une lecture commune à l'ombre du grand arbre, et puis d'autres par ici:

La littérature jeunesse de Judith & Sophie, 11/03/2014: “Il n’est jamais question de matraquer les ados en leur disant qu’internet c’est le mal. Il s’agit au contraire d’une invitation à la réflexion pour éviter ces situations extrêmes mais de plus en plus fréquentes. Ce roman, c’est aussi des questionnements d’adolescents : des envies d’une autre vie, des personnalités qui se cherchent, des actes irréfléchis, des amours, des amitiés, la pression des études (ici on est au lycée Henri IV à Paris qui forme l’élite de la société)…Ce roman, c’est aussi une fin. Une fin qu’on attend du fait des apartés de la narratrice sur le parcours qui l’a menée dans cet hôpital, mais une fin qu’on n’imagine pas, une fin qui dénote en sortant du fil conducteur de l’histoire tout en étant son dénouement le plus innatendu.”
3 étoiles, 12/03/2014: “Un roman hypnotique et moderne qui décrit avec justesse et intelligence certains travers de la société, les affres de l’adolescence, l’ingérence humaine : le cri primal de l’injustice, le premier non. Enorme premier ***coup de coeur*** roman 2014″.
Sophie lit, 13/03/2014: “J’ai été profondément touchée par le récit de Clémentine Beauvais qui parle d’éléments déclencheurs dans une vie, de prise de conscience, de victimes collatérales, d’amitié manipulée, d’amours adolescentes dans un casse-tête au dénouement tragique.”
Librairie Payot de Genève, mars 2014:
coupdefoudre 
L’ouvre-livres, 14/03/2014: “Mêmes vêtements de luxe, même tennis Bensimon et surtout, surtout : même avenir, même futur formaté, même parcours prévu. Tout est déjà gravé dans la pierre du prestigieux établissement….Ce roman traite de sujets contemporains avec une intelligence qui vous saute à la figure à chaque chapitre. Rien n’y est mièvre ou pleurnichard. Sans pathos, mais avec pleine conscience de notre époque, Clémentine Beauvais nous offre un texte subtil, vrai et dramatiquement probable. Lu en un soir et une pause-déjeuner, dévoré mais pas près d’être digéré.”
La mare aux mots, 14/03/2014: “Souvent dérangé (mais ça fait du bien, parfois, d’être un peu bousculé), on assiste à des scènes parfois dures, parfois violentes. Clémentine Beauvais nous raconte la jeunesse des quartiers huppés, dans lycées aux taux de réussite au bac proche des 100%”.
Livresse, 15/03/2014: “Mais de quoi s’agit-il ? Comment un petit livre de deux cents pages peut-il susciter un tel émoi ? Parce qu’il est criant de vérité, parce qu’il véhicule des messages que chaque adolescent devrait recevoir en son sein.”
Livresquement, 21/03/2014: A l’image de sa première phrase d’accroche, l’ensemble du livre est incroyablement prenant. Une fois commencé, croyez-moi, vous ne le lâcherez plus !
CRDP de Paris, 31/03/2014: “Une fois de plus les réseaux sociaux sont mis en cause. Quelle part d’intimité peut-on y dévoiler ? Que faire en cas de violation délibérée de son intimité ? Comment Léo va-t-elle s’en sortir ?Jusqu’à la fin le lecteur croit le savoir. Pourtant il se trompe, l’auteure a choisi de brouiller les pistes pour le surprendre. Un roman qui met en scène des adolescents déshumanisés par leur milieu social. Un regard sur la vie qui changera peut-être les idées reçues.”
Croque les mots, 31/03/2014: “Comment une intrigue aussi simple peut être autant frappante ? Pourquoi un tel sujet nous touche autant ? Peut-être parce que nous sommes la génération touchée en plein coeur…. Ce petit livre est énorme par son fondement. L’auteure a un style qui sait nous toucher profondément, qui sait nous concerner, et surtout : Qui sait se moquer de nous. Je ne m’attendais pas à ce que l’histoire prenne une telle tournure. J’ai été tellement perturbée par cette fin, ces derniers pages qui ont su me rendre bouche bée, et me faire refermer le livre avec pour seule parole le silence. Cette fin géniale.”
Mirontaine, 09/04/2014: “Beaucoup de pertinence et d’intelligence dans ce roman qui au-delà de l’intrigue met en scène des dialogues percutants, vifs avec des références intertextuelles puissantes. A mettre sur toutes les tables de CDI, de chevets, sur les paillasses des salles de science.”
Aziquilit, 15/04/2014: "Le mal-être des adolescents, les dérives des réseaux sociaux, l’estime de soi sont les thèmes abordés par ce magnifique roman."

Je suis parfaitement estomaquée du nombre et de l'intensité des réactions à ce livre, et je remercie encore les blogueurs et blogueuses très très bas jusqu'à en toucher la moquette avec le bout de mon nez. 



Sinon, j'ai des petits truczéchoses en préparation, à divers degrés de probabilité. En vrac:
  • une application d'album pour iPad (probablement)
  • des vrais albums (peut-être)
  • un livre déjanté pour 8-11 ans (probablement)
  • un roman pour adultes sombre et psychologique avec un vrai message social et politique candidat au prix Goncourt de l'année prochaine (pas du tout)
Je vais promis écrire des billets un peu plus consistants sur ce blog bientôt, car je sais que vous mourez tous d'impatience de lire des trucs compliqués de théorie littéraire philosophico-masturbatoire au lieu de regarder des photos de ma bobine et des autoportraits mal dessinés sur des post-it. En attendant, je retourne à un article que je dois finir pour bientôt.

Bises à tous,

Clémentine

9 commentaires:

  1. Moi j'aime bien tout : tes billets consistants ET les photos de ta bobine ! Alors, continue, steuplaîîîîît !!!!

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  2. Jean-Paul Deshayes18 avril 2014 à 09:04

    Quels beaux projets d'écriture ! Il me tarde d'en lire quelques extraits sur votre blog pour une mise en appétit.

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  3. Je ne dirai pas à quel point il me tarde de lire tes projets d'écriture, ça ferait genre le mec insistant ("probablement"... je t'en fiche !), hé hé...

    Dis donc, t'as vu comme elle est incroyablement chouette, la lecture commune à l'ombre du grand arbre ? J'ai adoré, perso. Biz à toi ! Tibo

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  4. Jean-Paul Deshayes18 avril 2014 à 18:49

    "ça ferait genre le mec insistant ("probablement"... je t'en fiche !),
    @Tibo: drôle de commentaire, basé sur quoi ??
    Je suis traducteur littéraire et ai été emballé par COMME DES IMAGES. Et oui, les projets d’écriture de Clémentine Beauvais (avec j’ai échangé quelques mails) m’intéressent : vous trouvez cela bizarre ou louche ou insincère ?

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  5. Jean-Paul, Tibo est mon éditeur :) il veut dire qu'il a hâte, je pense (j'espère) de lire mon nouveau projet!

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  6. Vraiment désolé de ce malentendu, j'avais cru que "le mec insistant", c'était pour moi, d'autant plus que je pensais que Tibo était une fille, d'où ma réaction. I feel a right fool !
    @Tibo: je vous présente toutes mes excuses.

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  7. haha sympa l'ambiance par ici ;)

    Tu nous manquais clem !
    j'ai adoré ton "un roman pour adultes sombre et psychologique avec un vrai message social et politique candidat au prix Goncourt de l'année prochaine (pas du tout)"
    t'en as pas marre d'être drôle, intelligente et belle, par hasard ?

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    1. haha! c'est l'impression que donnent mes billets de blog? j'ai eu raison d'embaucher toute une équipe de conseillers en communication.

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