lundi 5 juillet 2010

Avada Kedavra, voilà Harry Potter 7

En tant que pottermaniaque de la première heure, j'ai toujours pompé l'air de mes concitoyens en déplorant à voix haute la douce médiocrité des blockbusters tirés du chef-d'oeuvre. Ces derniers jours, le degré de gonflage de la population environnante par ma personne a quadruplé puisque la bande-annonce du film numéro 7, parties 1 et 2, a émergé des profondeurs des studios de la Warner pour faire son apparition sur Internet.

Pour voir cette merveille, cliquez ICI. Oui oui, elle est très, très bien cette bande-annonce. Ils sont très forts en bandes-annonce. Dommage qu'ils soient beaucoup moins forts en films.

Sans parler de l'affiche:



Affiche la trouille, hein? Ha. Ha. Ha.

Si je m'en tiens au dernier film en date, le sixième, j'aurais tendance à penser que le slogan 'It all ends here' est un peu suranné, puisqu'à mon humble avis, tout était déjà fini après le troisième film. Les trois acteurs principaux, qui ont toute l'expressivité du concombre de mer, fonctionnaient correct quand il s'agissait d'avoir l'air tout mignons, mais avec l'arrivée de la puberté on a commencé à se lasser un peu de leurs grimaces. La pauvre Emma Watson est devenue aussi maniérée que Sophie Marceau dans un mauvais jour, et je ne parle même pas de Rupert Grint qu'ils ont dû dégoter dans un concours international de torsion faciale. Quant à Daniel Radcliffe... Ah! Daniel Radcliffe... Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'a jamais eu l'air d'avoir été affamé par ses Thénardier moldus. Le problème quand on prend trois acteurs de onze ans, c'est que c'est du pile ou face complet: on sait pas s'ils vont devenir beaux ou moches, bons ou mauvais, et gentils ou méchants. Au moins, ils sont gentils, ça, c'est sûr. Par contre, pour le reste...

Le sixième film, pour une raison absolument irrépertoriée au répertoire des gaffes cinématographiques, a été entièrement filmé au travers d'un filtre bleu. Je sais pas si vous vous souvenez, mais on aurait dit que le générique allait nous chantonner 'Viens au pays des Schtroumpfs', avec le Schtroumpf à lunettes en star, Dumbledore en Grand Schtroumpf, Emma Watson en Schtroumpfette (avec la même ampleur psychologique) et Rogue en Schtroumpf grognon (çui-là, j'ai jamais compris pourquoi on l'héroïse autant). Bref, c'était du n'importe quoi, mais du n'importe quoi bleu. Il reste deux films, donc s'ils continuent dans leurs codes couleur à deux balles on aura peut-être droit à 'Harry voit rouge' et 'Harry broie du noir'.

Evidemment, il reste toujours la possibilité de ne pas aller voir ces pâlichons simulacres d'ersatz d'échantillons de fac-similés d'imposteurs d'Harry Potter, mais dans mon cas, c'est absolument impossible. Il faut bien que j'aie de quoi râler dans les oreilles de mes pauvres compagnons d'infortune avant le film, tout au long du film, après le film, et jusqu'à ce qu'on m'assomme avec un lourd objet.

Qui veut venir voir le film avec moi?

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